Il y a deux ans, Larodde événementiel : Art de Vivre et ethnologie d’Artense, suite à la réussite de son exposition estivale, faisait don d’une plaque explicative sur l’histoire des cimetières de Larodde. Aujourd’hui, l’association s’est penchée sur trois concessions, symboles de l’Histoire roudoune. En effet, deux d’entre elles étant celles de l’abbé François CHIROL (1811-1886) et de sa servante, Marie BELLONTE (1818-1910) sont les fervents témoins d’un art de vivre et d’une culture propre à cette fin du XIXeme siècle en Basse Auvergne. De plus, leurs sépultures sont la seconde et la troisième qui ont été acquises, lors de la construction du cimetière en 1889. La tombe de l’abbé est un parfait exemple de l’art funéraire de cette époque. Pour plus d’informations, consultez la revue N*5 de la collection Larodde : rites et transitions entre religion et croyances. De l’autre côté du cimetière, repose l’abbé Adolphe L’HÔTE. Raymonde TALAMY, enfant du pays, était la servante de ce prêtre. Lorsque ce dernier fût à la retraite, ayant un état de santé déclinant, sa servante lui proposa de continuer à s’occuper de lui. Ils résidèrent sur Pérignat, et lors de son décès, c’est naturellement que Raymonde TALAMY acheta une concession pour que l’abbé L’HÔTE soit enterré dans son pays de cœur. C’est sur cette petite histoire, qui retrace un bout de la grande Histoire de Larodde, que l’association s’est donnée comme mission de préserver la mémoire collective de ce morceau d’Artense. Sur les conseils de professionnels, elle a investi dans du matériel pour rafraîchir et nettoyer les sépultures, recouvrir de graviers blancs, fleurs, mais aussi placer des plaques funéraires et explicatives. Seul l’abbé CHIROL n’a pas encore de plaque. Si toutefois vous détenez une photo identifiée de ce dernier, l’association serait ravie de pouvoir la dupliquer, ou de la comparer à celle qu’elle a en sa possession (photo présupposée). N’hésitez pas à les contacter (larodde.evenementiel@gmail.com).
